24-LFR181 | A LA MANUFACTURE. Autofiction: le je dans le jeu | |
|
L'autofiction remet en question la prétendue vérité défendue par l'autobiographie classique. En tant que comédienne, j'y trouve un lien fort avec le jeu et la pratique de l'acteur-trice. Lorsqu'un-e comédien-ne joue un texte, ce ne sont pas ses mots, ni son langage, ni une situation qu'il/elle a vécue, mais c'est quand même de lui/elle qu'il s'agit. De quelle manière un-e comédien-ne tisse un lien subjectif aux mots, à ses partenaires, de quelle manière il/elle met son expérience, ses émotions, sa voix et son corps au service d'un personnage et d'une situation? Qui est ce «Je» qui prend la parole sur le plateau? Ni tout à fait l'acteur-trice, ni tout à fait le personnage, mais quelque chose qui est parfois l'un-e, parfois l'autre et/ou qui se situe à la frontière, une identité trouble. |
|
Intentions | Permettre aux participantes et participants de :
- réfléchir au genre autofictionnel et notamment à ses aspects stylistiques, avec des exemples tant au théâtre qu'en littérature, illustrées de quelques spectacles et textes |
|
Modalités de travail | 1 rencontre de 8 heures
Lors de cette formation, il s'agira de comprendre la notion d'autofiction dans la littérature comme dans la pratique du ou de la comédien-ne, ses implications possibles dans la création d'un spectacle et ses effets sur les spectateur-trice-s. Il s'agira aussi de pratiquer des exercices et d'expliciter les enjeux du travail de Valeria Bertolotto. |
|
Formatrices, formateurs | |
|
Lien(s) avec "Capacités transversales" du PER | |
|
Lien(s) avec les domaines de la "Formation générale" du PER | |
|